• Mine Yoshizaki, l'auteur de keroro, nous a fait l'immense plaisir de répondre à une interview suite à l'obtention du prix Tam-Tam pour Keroro au salon du livre de Montreuil !



    Keroro s'est vu récompensé par le prix Tam-Tam au salon du livre de Montreuil. C'est un prix qui est attribué par un panel d’enfants français âgés de 9 à 13 ans. Quel sentiment éprouvez-vous suite à cette attribution?

    M.Y: Je suis très honoré. Je suis très heureux d' avoir reçu ce prix mais par dessus tout, je suis heureux que des enfants français l'aient apprécié.

    Comment avez-vous élaboré l'histoire de Keroro?

    M.Y: Lorsque j'étais enfant, j'adorais tout ce qui était lié aux extra-terrestres, aux animaux mystérieux et à l'occulte. Si des créatures étranges vivaient dans des lieux étranges, cela ne serait pas très intéressant. Mais si, au Japon, d’étranges créatures apparaissaient dans des endroits communs, que se passerait-il? Voilà la trame de mes histoires.

    Pensez-vous qu'il existe des formes de vie extra-terrestres?

    M.Y: Évidemment ! Sinon, toutes ces créatures extra-terrestes que je dessine seraient un mensonge de ma part !

    Quand vous étiez enfant, quel genre de manga aimiez-vous?

    Je lisais toutes sortes de choses. Il y a beaucoup de mangas au Japon et les enfants ont accès à toutes sortes de styles. Ils ne lisent pas seulement pour le plaisir, mais aussi pour s’éduquer. Je vous conseille à tous également de lire autant de mangas que possible. Et nous, mangakas, ferons de notre mieux pour dessiner des mangas qui vous divertiront !

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  • Yoshizaki est né en 1971 et il passe son enfance à Nagasaki (au sud du Japon). Le premier manga qu’il lit, enfant, est Doraemon de Fujiko F Fujio. C’est ce manga qui lui donnera l’envie de devenir mangaka. On raconte que la finesse de ses dessins a très tôt été remarquée par son entourage. Diplômé de l’université de Nagasaki, section Beaux-Arts, il gagne en 1989 le prix Shogakukan décerné à des nouveaux talents du manga. Il intègre ensuite l’édition du magazine Gamest spécialisé dans les jeux vidéo, pour lequel il dessine la mascotte.
     

    Il devient à un moment donné assistant de la mangaka Suzue Miuchi ("Glass no Kamen"), mais c’est son expérience avec Aki Katsu ("Vision d’Escaflowne") qui le marque le plus. Une relation père-fils lie les deux mangakas, et Katsu continue, même à présent, de suivre de très près Yoshizaki, son protégé.


    Au début de sa carrière, il adapte plusieurs séries animées en mangas : "Deta na Twinbee" tiré du jeu vidéo "Pop’n Twinbee", "Vs Knight Ramune & 40 Fire" en 1996, "Dragon Quest Monsters" en 2000, également issu du jeu vidéo "Dragon Quest"…

    Une carrière sur les chapeaux de roues

    Mais il dessine également des mangas originaux, comme "Arcade Gamer Fubuki", en 1998, qui connaîtra une adaptation animée en 2002-03 en OVA. "Keroro", quant à lui, débute en 1998 sous la forme d’un one-shot. Le succès de ce manga donnera à Yoshizaki l’occasion de lui imaginer une suite, qu’il dessine encore maintenant. Yoshizaki Mine s’intéresse également aux jeux vidéo puisqu’il participe à "Pop’n Tanks" (PSX), "Commando Master" (GameBoy Color) et "Dokapon the World" (PS2). Mais il est également connu pour avoir réalisé le character design de la série animée "Shichinin no Nana" ("Sept de sept" en français).


    Enfin, Yoshizaki est marié avec la mangaka Gomoku Akatsuki connue, notamment, pour ses recueils d’illustrations. Elle tient en outre le rôle d’assistante auprès de son mari. Ces sont toutes ces influences culturelles (mangas, jeux vidéo, animés…) distillées par Yoshizaki et pimentées avec son humour et son propre style qui font le succès de "Keroro". Car ce manga est clairement l’œuvre d’un touche-à-tout aux nombreux talents !

    Uchû Senshi Edomondo

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